LES CONFERENCES.
Des études horticoles, de nombreux voyages et quatorze ans d'enseignement dans une école des techniques du paysage m'ont conduit à exercer, depuis près de vingt ans, la profession de conférencier en histoire et art des jardins.
Le désir de la transmission du savoir est certainement au coeur de l'objectif de mon parcours professionnel. Mais le savoir est bien terne s'il n'est pas vivifié par l'expérience ou par cette flamme qui brille en chacun d'entre-nous et qui doit être nourrie et entretenue pour ne pas s'éteindre.
Je dois en partie l'entretien de cette flamme à de belles rencontres. Il m'est impossible de toutes les citer. Certaines se sont installées dans le temps. Ainsi en est-il de la rencontre, dans le nord d'abord, puis en Creuse, avec Gilles Clément, le concepteur du jardin en mouvement, ou de Camille Müller, le jardinier poète.
D'autres furent brèves, mais étincelantes. C'est, par exemple, au début des années 80, la rencontre avec Christopher Lloyd qui, bras dessus, bras dessous, m'emmène dans les jardins et le manoir de Great-Dixter en Grande Bretagne. C'est la rencontre au Bois des Moutiers avec Mary Mallet qui m'interpelle au détour d'une allée et me dit:" Jeune homme, vous avez vu les pancartes? Elles ne sont pas faites pour vous ! Elle me prend par le bras et nous cheminons dans le jardin tout en échangeant des secrets de jardiniers!
Ces rencontres complices transmettent bien plus que le savoir. Elles communiquent le feu sacré. C'est ainsi que je présente mes conférences par l'apport de mes connaissances, de mes expériences et de la passion qui m'a été donnée.
Christian ALLAERT
Le désir de la transmission du savoir est certainement au coeur de l'objectif de mon parcours professionnel. Mais le savoir est bien terne s'il n'est pas vivifié par l'expérience ou par cette flamme qui brille en chacun d'entre-nous et qui doit être nourrie et entretenue pour ne pas s'éteindre.
Je dois en partie l'entretien de cette flamme à de belles rencontres. Il m'est impossible de toutes les citer. Certaines se sont installées dans le temps. Ainsi en est-il de la rencontre, dans le nord d'abord, puis en Creuse, avec Gilles Clément, le concepteur du jardin en mouvement, ou de Camille Müller, le jardinier poète.
D'autres furent brèves, mais étincelantes. C'est, par exemple, au début des années 80, la rencontre avec Christopher Lloyd qui, bras dessus, bras dessous, m'emmène dans les jardins et le manoir de Great-Dixter en Grande Bretagne. C'est la rencontre au Bois des Moutiers avec Mary Mallet qui m'interpelle au détour d'une allée et me dit:" Jeune homme, vous avez vu les pancartes? Elles ne sont pas faites pour vous ! Elle me prend par le bras et nous cheminons dans le jardin tout en échangeant des secrets de jardiniers!
Ces rencontres complices transmettent bien plus que le savoir. Elles communiquent le feu sacré. C'est ainsi que je présente mes conférences par l'apport de mes connaissances, de mes expériences et de la passion qui m'a été donnée.
Christian ALLAERT